Reporterre se penche sur la résilience actuelle de la forêt de la Teste, qui a brûlé en quasi totalité l’été dernier. C’est l’une des dernières forêts naturelles du massif et l’une des plus anciennes. Aujourd’hui, la vie y revient. Même s’il faudra encore du temps pour que les blessures cicatrisent, le paysage meurtri, déjà, se métamorphose. Cette abondance de vie contraste avec les alentours. Très proches, les plantations industrielles de pins maritimes n’ont pas survécu. Le sol y est à nu, retourné. La terre a fondu. On n’y observe aucune repousse. Pourtant, « les premières déclarations politiques jusqu’au plus haut niveau de l’État font craindre un emballement dans la tentative de reconstitution artificielle et de dénaturation de cette forêt ». Un article à lire ici.