Livio Tilatti travaille actuellement à l’ONF (1) et a été aménagiste à l’agence ONF de Foix. Il travaillait en Haute Garonne, dans le Gers et en Ariège, plus particulièrement dans l’Est du Couserans. Ce pays de collines et montagnes subit une forte déprise agricole, qui conduit à l’évolution des milieux prairiaux vers la friche, première étape de la résilience écologique. La région est également un vivier pour les vieilles forêts de demain, sujet au centre de cette rencontre.
L’interview casse certaines idées reçues sur les forêts de la « frontière sauvage », dont une large majorité a été très exploitée durant des siècles, et donne la parole à un acteur de terrain aux revendications sociales essentielles dans un monde tourné vers le « toujours plus ».
Livio Tilatti appartient au syndicat forestier SNUPFEN-Solidaires et est intervenu dans cette interview en tant que représentant du personnel.
1. Pourriez vous nous décrire votre rôle au sein de l’ONF Foix et sur quel secteur précis vous exercez ?
J’exerce le métier d’aménagiste, c’est-à-dire que je réalise les plans de gestion des forêts publiques, domaniales ou communales. Ces plans de gestion sont prévus pour une durée de 15-20 ans en moyenne. Ils comprennent une analyse des forêts, la définition des enjeux liés à la forêt et un programme des opérations souhaitables à réaliser sur ces 20 ans pour maintenir ou améliorer ce patrimoine : coupes forestières, travaux de sylviculture, création de desserte si besoin, mesures de protection de la biodiversité, aménagements pour le public ou le paysage. Je les réalise en étroite collaboration avec les chefs de triages(les gardes forestiers) qui sont chargés de la gestion des forêts au quotidien. Dans le cas des forêts communales, les conseils municipaux arrêtent les orientations de l’aménagement par voie délibérative.
2. Quelle est la part des forêts publiques en Ariège par rapport aux forêts privées ? Quelle est la part du domanial ? (2)
Pour une surface de 260 000 ha et un taux de boisement de 53 % sur le département, les ordres de grandeur sont : domanial 17%, communal : 11% privé : 71%. La forêt publique est fortement présente en altitude.
3. Vous faites partie du syndicat SNUPFEN Solidaires, pourriez-vous nous dire en quoi consiste ce syndicat, ce qu’il défend et quel est y votre rôle?
Notre syndicat (3) est la première organisation représentative des salariés de l’ONF. Il défend la gestion des forêts et le personnel face à la déstructuration de la fonction publique en général et en particulier à l’ONF, dans un contexte d’attaque globale contre les droits des travailleurs. Il fait partie de l’Union Solidaires (avec les syndicats SUD) qui regroupe des syndicats de transformation sociale porteurs d’un modèle de société plus juste et démocratique.
Nous avons également un positionnement sur la gestion publique des milieux forestiers. Cette gestion repose sur une gestion multifonctionnelle qui, simultanément, a un rôle d’accueil – donc d’utilité sociale -, de protection – donc d’utilité environnementale -, et de production.
Au cœur de multiples enjeux, la forêt est menacée dans le monde à cause de la logique du seul profit, tout particulièrement à court terme. En France, nous contestons la dérive de l’ONF. Son financement dépend des recettes de vente de bois. Or, la baisse continuelle des prix du bois met en péril l’Etablissement, qui intensifie les récoltes rentables pour retrouver un équilibre.
Cette logique le conduit également à limiter ses interventions lorsqu’elles ne sont pas économiquement rentables. Dans les Pyrénées, c’est flagrant.
4. Et pour amortir les coupes, les taux de prélèvement de bois ne sont ils pas justement intensifs, lorsqu’ils se font ?
Effectivement, en fonction de la valeur de la récolte, un prélèvement modéré peut être économiquement rédhibitoire. Les forestiers sont donc incités à maximiser les prélèvements. C’est un problème. Il est nécessaire de respecter une gestion équilibrée. Si elle est impossible du fait de la faible valeur du bois, il est préférable de ne pas réaliser la coupe, ou de la réaliser à perte pour conforter un patrimoine d’avenir, plutôt que de récolter trop. Mais la pression sur les forestiers est forte, la rentabilité financière à court terme est la clef d’entrée de l’action de l’ONF. Son modèle économique n’est pas durable, il ne garantit donc pas une gestion équilibrée des forêts. Lors d’un récent audit du personnel (2012), nombre de collègues ont déclaré devoir protéger la forêt contre l’ONF.
5. Dans un article du Parti de Gauche publié le 10 Avril 2013 sur le site du SNUPFEN Solidaires, intitulé « coupes fatales à l’ONF », on peut lire : « La gestion hasardeuse et irresponsable de la forêt française a abouti depuis de nombreuses années à l’abandon progressif d’un patrimoine indispensable au maintien de la biodiversité, mais surtout à l’aggravation inexorable des conditions de travail des travailleurs de ce secteur. » Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre secteur? En quoi cela a t-il un impact sur le maintien de la biodiversité et des forêts anciennes ?
Cette politique globale de l’ONF de rentabilité financière a un impact sur le secteur dans lequel je travaille mais cet impact n’est pas décisif pour l’avenir des forêts pyrénéennes. Certaines forêts ont été effectivement surexploitées. Néanmoins, le recul de l’exploitation forestière, due à la baisse des prix du bois et à l’augmentation des coûts d’exploitation, crée une expansion des forêts laissées à leur évolution naturelle.
A la fin du 19ème siècle, quasiment l’ensemble des forêts pyrénéennes était exploité. La fin de l’utilisation du charbon de bois dans l’industrie a permis un net recul de l’exploitation forestière. Aujourd’hui, la majorité des forêts des vallées où je travaille sont issues de cette histoire. Il s’agit de hêtraies sur souche (dont l’origine est un taillis) de 120 à 140 ans. Ces forêts, à la structure originelle fortement modifiée, ne sont pas très vieilles mais elles sont pour la plupart laissées à leur évolution naturelle.
En Ariège, la surface en évolution naturelle est prépondérante, il s’agit donc d’un vivier énorme pour les vieilles forêts de demain. Toutefois, pour recouvrer une structure équilibrée de hêtraie sapinière, il leur faudrait quelques siècles.
Il existe un risque important pour ces forêts, surtout lorsqu’elles sont communales. Elles ne rapportent pas d’argent, et comme elles représentent un coût pour les communes de 2 € par hectare (4), celles-ci sont incitées à les soustraire à la gestion de l’ONF. Or qui peut dire qu’à l’avenir, ces gisements de bois ne seront pas exploités (comme ils l’ont été par le passé) pour satisfaire un secteur énergétique vorace. Dans ce cas, l’absence de contrôle d’une gestion publique, dégagée des impératifs du profit, pourra conduire aux pires excès contre la biodiversité.
6. Ces hêtraies âgées de 120 à 140 ans, représentent effectivement un potentiel énorme pour les vieilles forêts de demain … Sachant qu’à partir d’une certaine maturité, le nombre d’espèces inféodées aux micro habitats spécialisés explose (mais pas avant!), et sachant le temps qu’il faut pour le construire (150 à 200 ans de continuité forestière et de maturité, au minimum, en hêtraie sapinière), je comprend mal votre position concernant l’impact de la politique forestière actuelle, qui ne serait pas décisif sur l’avenir des forêts pyrénéennes. Ne vous semble t’il pas que les forêts vieillissantes représentent elles aussi un patrimoine précieux, soumis aux aléas de l’histoire humaine, et fragiles en considérant ces échelles de temps ?
Bien sûr, les vieilles forêts sont un patrimoine précieux. D’après ce que j’ai pu observer sur mon secteur, elles ne sont pas menacées par la gestion forestière. Il est nécessaire de conserver notre vigilance mais la dynamique est plutôt due à un recul de l’activité humaine. Les parcelles surexploitées auxquelles j’ai fait allusion ne sont pas de vieilles forêts. Et dans le même temps, de nombreux hectares sont classés hors sylviculture. Ce qui promet de grandes surfaces pour les vieilles forêts de demain. D’une certaine manière je m’en réjouis car les forêts en évolution naturelle sont extraordinaires et nécessaires pour notre culture.
7. Merci pour cet éclaircissement. D’autre part, ce potentiel énorme qui existe, ne pourrait il pas être valorisé autrement ? Je rêve d’une reconnaissance des besoins sensibles à l’égard du « sauvage » et du non maîtrisé, redonnant la place à des espaces de non intervention et de quête. Mais notre société étant globalement, encore aujourd’hui, dans une approche beaucoup plus matérielle, je pense à un autre moyen d’arriver aux mêmes résultats sur le terrain : la possibilité de rétributions liées au stockage de carbone dans les sols forestiers, de compensations d’empreintes écologiques d’entreprises ou pourquoi pas, de communes ! Le vieillissement de la forêt va dans ce sens, et cela pourrait être rémunérateur pour ces villages !
Effectivement, ces forêts sont aussi une réponse aux changements climatiques. En fait, avant qu’une forêt laissée à sa dynamique naturelle n’atteigne le stade d’un équilibre entre captation et rejet de carbone, il y a une phase de croissance de la biomasse qui permet la séquestration du carbone. La valorisation de cette fonction est envisagée mais attention aux effets pervers. Devra-t-on également rétribuer les plantations d’eucalyptus qui captent également du carbone à grande vitesse ? De plus et surtout, le problème de la concentration de carbone dans l’atmosphère sera résolu seulement si les rejets sont diminués drastiquement. Attention à ce que le problème de la capture du carbone ne joue pas un rôle de diversion par rapport au véritable enjeu.
Je pense que le meilleur moyen de contribuer au rôle de capture du carbone de la forêt publique, c’est d’avoir un service forestier public dégagé des objectifs de rentabilité et concentré sur une politique d’intérêt général. Cela doit inclure un réseau de forêts sauvages, qui vieilliront pour le bonheur de tous. Il ne doit pas s’agir pour autant de les laisser à l’abandon de tout regard. L’échelle de temps du regard du forestier est spécifique à ces milieux qui ont une vie sur plusieurs siècles. Les usages de la forêt il y a 200 ans n’étaient pas les mêmes que ceux d’aujourd’hui (si Colbert savait ce que sont devenus ses bois de marine …) et qu’en sera t il dans 200 ans ?
Un service public doit rester présent pour étudier ces richesses, mieux les connaître, et assurer leur préservation sur le long terme.
8. On parle également aujourd’hui de séquestration du carbone dans le bois d’oeuvre des forêts exploitées, qu’en pensez vous ?
Le matériau bois est un élément de réponse aux changements climatiques et à la raréfaction des énergies fossiles. Son développement est primordial pour remplacer les maisons en béton et les objets en plastique. Utiliser du matériau bois, c’est séquestrer du carbone. De plus, il est possible de produire du bois d’œuvre en respectant et en s’appuyant sur les processus naturels.
Je suis beaucoup plus critique face au développement du bois énergie lorsqu’il n’est pas un sous produit du bois d’œuvre. Car dans ce cas, il aggrave le changement climatique. La démonstration est ardue. Elle peut se lire sur le site de Pro Silva ou dans la Revue Forestière Française dans un article de Philippe LETURCQ (5).
9. Y a t-il dans le Couserans de grandes forêts anciennes ou matures n’ayant pas été exploitées depuis plus de 80 ans et dans des états remarquables, des hêtraies sapinières ou fonds de vallon évoluant vers ces états et sinon, pourquoi?
Oui ces forêts existent, les plus remarquables sont les sapinières qui du fait de leur faible accessibilité ont été épargnées par la récolte de bois. Dans le Couserans, il s’agit de petites zones dont la préservation est indispensable. Encore récemment, à Guzet Neige, un projet aujourd’hui abandonné de pistes de ski allait perturber ce milieu.
La plupart des hêtraies difficilement accessibles sont inexploitées depuis plus de 100 ans. Il leur faudra quelques siècles pour recouvrer un équilibre naturel de hêtraie sapinière.
10. Existe-t-il des communes, donneurs d’ordre de première ligne, qui ont une politique volontaire de préservation de la biodiversité? Pourriez-vous donner un exemple ?
Parmi celles que je connais, je peux citer le syndicat Haute Arize qui regroupe les communes d’Esplas de Sérou, de Castelnau-Durban, de Boussenac et de Sentenac-de-Sérou dont l’action en faveur des milieux favorables au grand Tétras est remarquable.
11. Existe t-il des projets de Réserve Biologique sur la zone concernant des forêts ou des fragments de forêts remarquables?
Oui, j’ai d’ailleurs préparé récemment un projet de Réserve Biologique Dirigée en forêt communale. Mais le coût pour la commune de continuer à faire gérer la forêt par l’ONF alors qu’aucune recette n’est envisagée fragilise ce projet. Il faut noter que pour s’épanouir, la forêt n’a pas besoin d’un label ou d’un zonage réglementaire. Il y a un risque à définir des zones protégées et des zones où l’on fait n’importe quoi. La foresterie française publique défend l’idée de la multifonctionnalité. C’est une valeur de la République. C’est-à-dire que la gestion doit permettre à chaque forêt, selon ses potentialités, d’assurer son rôle de production, de protection, de biodiversité et d’accueil du public, dans l’intérêt général. Cela impliquerait qu’au sein de chaque massif, il y ait des secteurs laissés à leur dynamique naturelle.
12. J’ai aussi des réserves sur les Réserves. Aux Etats Unis par exemple, de grands Parcs sont créés et montrent une façade de protection irréprochable, mais à côté de cela, dans une nature devenue quelconque, c’est du grand n’importe quoi. Je comprends donc la logique de multifonctionnalité, toutefois, ne voyez vous pas utile de reconnaître les forêts évoluant actuellement vers une forte naturalité, comme les sapinières évoquées plus haut, afin de mieux les protéger ? C’est déjà le cas pour certaines d’entre elles, mais les autres, ne sont elles pas à la merci de gestions locales ne devant rendre de compte à personne ? N’y a t’il pas danger ici ?
L’expérience que j’ai est qu’un zonage de protection est réalisable là où aucun aménageur n’a de projets. De plus il faut prendre des précautions, car ce zonage risque d’attirer une certaine fréquentation. Il peut être utile pour mettre en œuvre des opérations de protection orientées vers certaines espèces particulières.
Nous avons également à notre disposition un outil réglementaire qui est le « statut de protection » tel que défini par le code forestier. C’est ce qui a été fait sur la forêt de Bouconne (6) pour mieux la protéger vis à vis de la pression du milieu urbain. Il renforce encore les avantages du code forestier. En effet, l’application du code forestier est fragile. Une simple procédure administrative peut le faire voler en éclat. Le statut de forêt de protection est plus solide.
13. L’instruction biodiversité est une directive ONF datant de 2009. Elle vise à renforcer la prise en compte de la biodiversité dans la gestion sylvicole courante, via une série de mesures présentes dans les documents de gestion, comme une mise en repos d’îlots de vieux bois, des vieux arbres laissés sur pied, une meilleure prise en compte du volume de bois mort et de la biodiversité. Pensez vous qu’elle soit suffisante, et est-elle généralement bien appliquée ? Qu’en est-il dans votre secteur ?
Vue l’importance des portions en évolution naturelle dans mon secteur, cette note est déjà pleinement intégrée dans notre travail. Mais elle réaffirme la nécessité de prendre en compte la biodiversité dans toutes nos actions. Par exemple, lors de chaque martelage (7),, conserver des arbres à haute valeur biologique.
Il y a une dérive possible dans l’utilisation de ces prescriptions. Par exemple, tous les arbres à haute valeur biologique conservés lors des martelages sont marqués d’un triangle couleur chamois et géo référencés grâce aujourd’hui au GPS, peut être demain à une puce ? J’ai été marqué par la lecture de François Terrasson (8) et l’idée de vouloir tout numériser ne me dit rien qui vaille pour la nature.
Autre exemple, la note fixe un objectif de surface en îlots de vieux bois. Du coup, elle donne une surface maximale d’îlots de vieux bois.
14. Les pistes forestières, justifiées par l’exploitation sylvicole, sont souvent des portes d’entrée à la fréquentation humaine, notamment en zone touristique. Dans les zones les plus sensibles pour la flore et la faune, sont elles généralement fermées après exploitation, avec une barrière ?
En forêt domaniale, une majorité de routes forestières sont fermées, avec un panneau d’interdiction et parfois une barrière. De plus, les chefs de triage déterminent les pistes sensibles qui doivent être obstruées. Ces solutions sont d’une efficacité limitée. Les motos et quads passent de toute façon. Il existe une solution, abandonnée par notre direction car elle lui coûte : la présence de forestiers sur le terrain pour effectuer des missions de police. Cette mission essentielle est l’exemple type du conflit intérêt général / rentabilité qui se joue à l’ONF.
15. Quelle est votre vision de la forêt de demain ? Dans le contexte actuel, que faudrait il pour concrétiser ces intentions ?
Nous défendons une forêt multiple. Une forêt naturelle mais aussi une forêt qui produit du bois, qui accueille du public, qui protège contre les risques naturels. Une forêt travaillée par la main du forestier qui sait profiter des processus naturels pour produire le meilleur en conservant richesse et beauté. Riche pour la biodiversité et belle pour nous émouvoir. Pour la forêt publique, la déstructuration de l’ONF conduit au pire. L’intérêt financier immédiat devient la norme. Cette question ne doit pas être détachée d’une évolution générale de la société. Un changement de paradigme politique est nécessaire.
16. Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Depuis le milieu du 19ème siècle, les forêts publiques des Pyrénées ont bénéficié d’une gestion forestière qui leur ont permis de redevenir des forêts « charnues » comme elles ne l’avaient peut- être pas été depuis le Haut Moyen Age.
Mais aujourd’hui, pour ces forêts et celles de notre Pays, pour les forestiers et l’ONF, l’avenir immédiat est très incertain. Le Snupfen a engagé un bras de fer avec la Direction et les Tutelles depuis le début des années 2000, face au tournant gestionnaire mis en place par la nouvelle organisation du travail. Le personnel, dans son ensemble, paye cher et même très cher ce tournant de la « nouvelle gestion publique », avec l’apparition de nombreuses psychopathologies dont les suicides sur les lieux de travail… un suicide tous les trois mois en moyenne depuis 2005 tout de même. La bataille est engagée mais nous ne sommes pas du tout sûrs de la gagner.
Au final les forêts et le métier de forestier public seront les grands perdants car l’industrie forestière, libérée de toute contrainte, ne fera pas de cadeau.
(1) L’Office National des Forêts est l’établissement public français chargé de la gestion des forêts publiques.
(2) Les forêts domaniales font partie du domaine privé de l’Etat, qui y dispose du droit de la chasse. Occupant souvent plusieurs milliers d’hectares, elles sont gérées par l’ONF.
(3) Pour plus d’informations sur le SNUPFEN, cliquer ici
(4) : Une nouvelle taxe est imputée aux communes, de l’ordre de 2 euros/hectare de forêt, qu’elle soit exploitée ou non. Pour certaines communes de montagne, au territoire très grand et à la très faible population, cela peut représenter une somme conséquente.
(5) Pour consulter le document de Philippe Leturcq, cliquer ici
(6) La forêt de Bouconne, à l’Ouest de Toulouse, subit une fréquentation urbaine très forte
(7) Le martelage désigne les arbres à couper et à conserver à l’aide d’un marteau forestier
(8) François Terrasson, « La peur de la nature » Editions Sang de la Terre
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