Cet article souhaite informer tout citoyen intéressé par la protection des écosystèmes forestiers.
Il offre une vaste fenêtre de réflexion sur un sujet qui implique de nombreux acteurs aux sensibilités diverses. Il a été réalisé sur la base d’expériences locales, grâce aux avis de personnes impliquées tant dans la filière bois que dans la protection de la biodiversité. Une trame de forêts âgées serait possible à l’échelle de la chaîne, mais il reste à parcourir un long chemin, qui est loin d’être tracé.
Portrait succinct des forêts matures dans les Pyrénées
Tout le long de la chaîne, ici et là, s’épanouissent des fonds de vallons relativement préservés, certains non exploités depuis plus de cent ans. La faune y est diversifiée, la qualité de ses abords et de ses torrents permet à de nombreux mammifères et amphibiens d’y trouver un habitat de qualité (Salamandre tâchetée, Desman des Pyrénées, Calotriton des Pyrénées, etc…).
Dans la zone de piémont, les rares hêtraies-chênaies (appelées « vieilles forêts de plaine » jusqu’à 600 mètres d’altitude) sont majoritairement privées.
A l’étage montagnard, des hêtraies sapinières présentant un fort volume de bois mort au sol et sur pied, peu ou pas exploitées depuis plusieurs décennies et parfois des siècles, dressent leurs troncs majestueux sur des versants à fortes pentes. (1).
Plus haut, existent des boisements de pins à crochet, jusqu’à une altitude de 2500 mètres dans les Hautes Pyrénées.
Le GEVFP (2) a recensé rien que dans les Pyrénées d’Occitanie environ 280 sites de forêts de montagne anciennes et matures : les vieilles forêts des Pyrénées centrales.
Ces forêts sont à plus de 95% publiques, communales ou domaniales, gérées par l’Office National des Forêts.
Elles sont anciennes, avec une continuité de sols datant de plusieurs siècles et souvent pluri-millénaire. Elles sont matures, avec de très gros bois vivants et morts (au sol et sur pied) car très peu exploitées par le passé.
Anciennes et matures, elles sont d’une grande qualité écologique, avec des cortèges de lichens, mousses, champignons, insectes, oiseaux et mammifères en interaction et qui occupent pour certains des habitats très spécialisés.
La cartographie des vieilles forêts de montagne de l’Aude et des Pyrénées Orientales est en cours, tout comme celle des vieilles forêts de plaine d’Occitanie, dont le programme a démarré en 2017.
Demain, des vieilles forêts ?
1. La déprise agricole
En premier lieu, depuis plusieurs décennies, la déprise agricole dans les Pyrénées favorise le réenfrichement.
Souvent mal vécue localement, la friche conduit à une modification de la biodiversité et à l’apparition naturelle de bosquets puis de forêts spontanées.
Autour des villages et des maisons, de nombreuses énergies œuvrent pour une réouverture paysagère. Ailleurs, granges foraines, petits villages dépeuplés, anciens espaces cultivés ou pâturés se laissent encercler par la friche, les ronces et les peuplements pionniers comme les bouleaux et les noisetiers. Une étude intéressante a montré qu’à partir de 46% de couvert forestier autour de lui, l’humain se sent oppressé.
Certaines communes ont actuellement un couvert forestier de 80%. Il semble tout à fait logique de disposer de milieux ouverts autour de chez soi et dans les vallées, et de mettre en œuvre des moyens pour y arriver.
De nombreux acteurs œuvrent pour maintenir des espaces ouverts afin de voir perdurer un patrimoine culturel très présent dans l’identité pyrénéenne. Les prairies ont développé une biodiversité et des fonctionnalités écologiques pouvant être très complexes. Par exemple, les graines des différentes espèces d’Anémone pulsatille ne peuvent germer que sur des prairies vieilles de plusieurs siècles (source : Alexis Ducousso, Biogeco, INRA).
Doit on pour cela entretenir un paysage mosaïque partout, et ne jamais laisser faire la nature ?
D’excellents ouvrages existent pour contrecarrer certaines idées reçues, comme « La France des friches » (Annik Schnitzler et Jean Claude Génot).
Qui peut avancer qu’en suivant un processus naturel de plusieurs siècles, la forêt abriterait une biodiversité et des processus écosystémiques moins complexes que ceux de la prairie? Voir pour cela le texte inédit de François Terrasson » sur la prétendue supériorité biodiversifiante des milieux ouverts » en cliquant ici.
2. L’évolution des boisements
A l’étage montagnard, l’abandon des pratiques agro-forestières traditionnelles depuis les années 60-70 permet l’évolution de nombreuses hêtraies vers des peuplements mixtes où se réinstalle le sapin pectiné (Abies alba).
Aujourd’hui, à l’écart des zones en exploitation, dans des sites peu accessibles, de nombreuses forêts anciennes reviennent vers des fonctionnements naturels où elles pourraient accomplir la totalité de leur cycle biologique.
Doit on en avoir peur ?
La capacité de résilience, notamment face au changement climatique et aux attaques parasitaires, de « la forêt qui évolue puis vieillit toute seule » ne serait elle t’elle pas intéressante à envisager comme l’un des scenarii les plus prometteurs et tout à fait gratuits à mettre en oeuvre dans des zones sans conflit d’intérêt ?
Un réseau de forêts vivantes dont la biologie est respectée, riche en habitats et en ressources alimentaires pour la faune, permettant des connectivités spatio-temporelles pour les espèces, est aujourd’hui tout à fait possible.
Les surfaces forestières sont certes en augmentation, mais celles qui recèlent un véritable intérêt biologique ne se protégeront pas toutes seules :
Les usages de la forêt évoluent très rapidement, l’humain a de plus en plus besoin de ressources.
L’existence des vieilles forêts de montagne jusqu’à ce jour est due d’une part, au prix du cours du bois (le cours du hêtre ne s’est pas relevé de la tempête de 1999) et d’autre part, aux incapacités techniques pour exploiter les forêts les moins accessibles.
Or, une nouvelle technique de débardage est promise pour 2025 dans les massifs forestiers de montagne : le dirigeable (voir ici).
L’exploitation par câble (comme dans le Haut Béarn, voir ici) et le dirigeable représentent un danger certain pour de nombreuses vieilles forêts pyrénéennes.
Une éco-conditionnalité proscrivant le subventionnement public de l’exploitation par câble en vieille forêt d’Occitanie (selon la cartographie existante des inventaires, JM Savoie et al) a vu le jour au printemps 2023. Elle est un véritable garde fou pour les vieilles forêts les moins accessibles, où aucune piste forestière n’est envisageable (voir ci-dessous le chapitre « protéger, oui mais comment ? » pour plus d’informations).
Une autre approche : l’approche sensible
Lorsque vous traversez une forêt oubliée en montagne, peut être vos pieds fouleront ils une qualité d’humus souple et inégalée, véritable filtre aquatique et trésor biologique issu de la décomposition naturelle.
Peut être y croiserez vous d’énormes polypores, des champignons bleus ou oranges, des lichens jaunes, des troncs de sapins tortueux aux diamètres imposants, et de majestueuses chandelles (arbres morts sur pied) où des pics noirs à la recherche d’insectes ont creusé des cavités impressionnantes servant d’abri ou de dortoir à un loir ou une chouette. Peut être sentirez vous aussi la force de vie de la forêt naturelle, avec toute la qualité de ressourcement premier qui en découle.
L’on peut se poser la question suivante, tout comme l’a fait feu Robert Hainard : l’intelligence d’une civilisation ne se mesurerait elle pas à la qualité et à la quantité de nature sauvage qu’elle laisserait subsister sans elle ? Ce principe n’est il pas un gage de qualité souhaitable, aussi, dans les replis de nos paysages ?
Protection et fréquentation
Il existe un fonds de vallon où je vais environ une fois par an, et j’y vois encore les traces de mon dernier passage. Volontairement, les sites ne sont pas nommés ici, pour qu’ils ne soient pas trop visités, ni leurs parages vulgarisés. Alors que faire pour les protéger ?
Mettre en avant ces sites avec un but touristique risquerait de leur donner un caractère muséographique et d’attirer une fréquentation néfaste pour la quiétude de la faune et la magie des lieux. Un exemple d’actualité est la Gourgue d’Asque dans les Hautes Pyrénées, victime de son succès, où les ambiances forestières ont reculé en raison d’aménagements réalisés par les mairies concernées (3).
Voir pour cela l’actu sur la gourgue d’Asque dans les Hautes Pyrénées.
Lorsque le passage entre la zone urbanisée et le « bout du monde » se réalise à pied et de manière graduelle, lorsque les recoins sauvages parsèment la montagne et ne sont pas répertoriés sur les cartes ou mis en avant par une signalétique, la pression des visiteurs s’estompe, les chemins se resserrent ou disparaissent, et ce sont de toutes autres forêts qui se dévoilent, d’autres sensations qui peuvent émerger en nous.
Les Pyrénées ont encore les moyens d’échapper à ce type de glissements compensateurs.
Proche de la méditerranée, la forêt de la Massane est également victime d’une trop forte pression touristique. Il existe fort heureusement dans cette partie méditerranéenne de vieilles forêts de ravins peu courues, et de (trop rares) grands espaces inaccessibles.
Protéger, oui mais comment ?
Concernant l’approche purement sylvicole, la prise en compte de la biologie dans la gestion durable existe naturellement dans le mode de gestion le plus couramment pratiqué en montagne pyrénéenne : la futaie irrégulière.
Ce mode de gestion permet de conserver un couvert forestier permanent, un mélange d’âges et d’espèces.
Il devrait systématiquement faire l’objet d’une approche intégrative, qui identifie les îlots de bois matures, les connectivités à conserver, les arbres dits « bio », et donc une prise en compte en forêt exploitée de la présence de très gros bois vivants, morts sur pied (chandelles) et au sol.
Malheureusement, éradiquer tous les très gros bois d’un peuplement, ou effectuer un prélèvement trop fort donc déstructurant, notamment via une exploitation par câble, existent également en futaie irrégulière.
L’Office National des Forêts assure la gestion durable des forêts publiques, devant donc prendre en compte le volet écologique des forêts et la biodiversité associée. Dans ce cadre, elle a des règles de gestion, ainsi que des dispositifs de protection internes, comme les Réserves Biologiques Intégrales ou Dirigées, les îlots de sénescence, les surfaces en évolution naturelle (le statut HSNLE, ou équivalent, s’applique sur le long terme).
Malheureusement, l’Etat et la direction générale de l’ONF ont aujourd’hui de telles exigences de volumes et de rentabilité financière dans leur politique forestière, que la fonction environnementale des forêts n’est souvent pas considérée en local à sa juste valeur, et ce même concernant les vieilles forêts.
Les agents forestiers qui ont une sensibilité écologique plus prononcée, ne peuvent assurer sur leur temps de travail la totalité des missions qui devraient leur incomber dans une approche réellement multifonctionnelle. Lors d’un audit du personnel (2012), nombre d’agents ont déclaré devoir protéger la forêt contre l’ONF (4).
Concernant l’approche « vieilles forêts », il n’existe aucun caractère réglementaire pour les protéger, même lorsqu’elles sont reconnues de très haute naturalité ou remarquables.
Les 2 agences de l’ONF existant sur les Pyrénées prennent au sérieux la thématique, forment aujourd’hui leurs agents à reconnaître une vieille forêt, et, à des degrés différents selon les contextes et les agences, les préservent pour leur fort enjeu écologique. Mais elles n’ont pas vocation à réglementer de manière officielle les coupes en vieille forêt et à décider des éco-conditionnalités des subventions.
Justement, une excellente nouvelle concerne la pratique d’exploitation par câble, qui vise à mobiliser la ressource en bois des forêts difficiles d’accès, tout en préservant les sols par l’évitement de création de dessertes forestières.
Pour connaître les particularités de ce débardage par les airs, nous vous conseillons cette interview sur le site de l’ONF.
En raison de son coût élevé, cette technique n’est généralement employée que dans le cadre d’appels à projets permettant d’obtenir des financements réduisant les charges. En Occitanie, c’est le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) qui coordonne cet appel à projets 2023-2027.
Or, parmi les conditions d’éligibilité de ce nouvel appel à projets, existe la suivante : « les projets d’investissement ne doivent pas concerner de vieilles forêts (cf. définition, l’intégralité du projet étant inéligible le cas échéant), selon les cartographies et connaissances existantes au moment du dépôt du dossier. »
Une avancée capitale pour la préservation des vieilles forêts pyrénéennes, pour la plupart inaccessibles et seulement exploitables par débardage aérien.
Aujourd’hui, même si une grande majorité des vieilles forêts de montagne sont hors sylviculture, protégées par leur inaccessibilité et cette nouvelle écoconditionnalité, certains lambeaux de vieilles forêts d’une grande qualité écologique subissent encore des prélèvements, ce qui ne leur permet pas de conserver leur intégrité. Plusieurs vieilles forêts, dans le domaine privé tout comme dans le domaine public, sont rayées de la carte chaque année dans les Pyrénées.
D’autre part, la superficie des îlots de sénescence n’est souvent pas assez grande pour que s’expriment les processus écologiques et micro-habitats propres à l’habitat forestier. Selon Laurent Larrieu, spécialiste des micro habitats, un minimum de 20 hectares est nécessaire en hêtraie-sapinière subnaturelle pour assurer leur diversité.
Multiplier les initiatives de sensibilisation pour mettre en lumière ce patrimoine remarquable, notamment auprès des pouvoirs publics, semble aujourd’hui essentiel.
Dans les Pyrénées centrales, la sensibilisation fait partie des missions de l’Observatoire des forêts des Pyrénées centrales, animé par des chargés de missions recensant également les vieilles forêts de montagne et de plaine en partenariat avec le GEVFP (2).
Le Parc National des Pyrénées, les Réserves Naturelles Catalanes ainsi que quelques initiatives privées (Réserves Naturelles Régionales) protègent des cœurs de vieille forêt.
Les initiatives pilotées ou accompagnées par la société civile, les communes et les institutions sont rares, trop rares, les motivations réelles de protection du milieu forestier mature en tant que tel se comptent sur les doigts de la main.
Citons le fonds de dotation Forêts préservées, créé en 2019 par 5 passionnés qui font un travail remarquable, ont acquis presque 100 hectares de forêts à fort enjeu écologique en 4 ans, et protègent plus de 1000 hectares de la dent de la tronçonneuse grâce à différentes stratégies d’acquisition (chiffres : juillet 2023).
Dans plusieurs « pays », des chartes forestières ont été élaborées dans le but de faciliter, voire relancer la mobilisation du bois et l’emploi, ce qui est tout à fait louable, mais déséquilibré si la forêt n’est gérée que de manière « utile » (voir par exemple la charte forestière du pays Couserans).
Tout le long de la chaîne, la forte superficie de forêt publique placée hors sylviculture permet à de nombreux boisements de vieillir vers de vieilles forêts potentielles. Toutefois, cet équilibre est fragile, ce statut pouvant être modifié lors de chaque révision d’aménagement forestier (tous les 20 ans).
Où les vieilles forêts sont exploitées, une biodiversité spécifique, une richesse irremplaçable, disparaissent sans que les gens y prêtent la moindre attention, car ce type de forêt souffre d’un manque de reconnaissance tant citoyenne au sens large que locale.
Les autres exemples régionaux
Chaque région a ses spécificités, liées à de nombreux paramètres et à l’histoire des activités humaines des siècles passés.
Les initiatives semblant solides émergent plutôt à l’échelle des régions.
Au niveau national, la Trame Verte et Bleue oeuvre sur des thématiques comme les haies et les bocages, mais se penche encore très peu sur les continuités forestières anciennes et matures. Elle fait pourtant partie des dispositifs les plus adéquates pour proposer une trame de protection reconnue et efficace.
L’expérience de la Lorraine est à réfléchir. Dans le cadre de la politique régionale 2002-2007 de qualité de la certification forestière PEFC, ont été constituées 2 cartes, l’une concernant les « hauts lieux » ou forêts à caractère subnaturel, l’autre concernant les forêts semi-naturelles âgées (définition IGD MAP 2000). Elles ont été alors annexées aux plans de gestion. Près des 2/3 des forêts y apparaissaient semi naturelles (indigènes, non plantées ou non semées) contre seulement 0,2% de forêts à caractère subnaturel. En Lorraine, les forêts âgées (avec par exemple comme critère, plus de 10m3 de très gros bois à l’hectare) sont devenues alors ZNIEFFables ! (7) Et facilement localisables, ce qui est très important notamment en matière de connectivité écologique. Malheureusement, dès la fin 2007, les cartes ont mystérieusement disparu des nouveaux plans de gestion …. (source : Jean Poirot, Lorraine Nature Environnement).
Le Réseau Ecologique Forestier Rhône-Alpes (REFORA) oeuvre actuellement à l’identification d’un réseau de 10% des forêts de Rhône Alpes en évolution naturelle.
Fin 2016, 12686 hectares étaient en évolution naturelle en forêt publique Rhonalpine, 1376 hectares en forêt privée. Ce cas est exemplaire (8), existe grâce au travail de personnes déterminées et de plusieurs bénévoles naturalistes.
En Ardèche, la Frapna recense actuellement les vieilles forêts de plusieurs massifs et du tiers Sud Est du département. Le PNR des Monts d’Ardèche abrite plusieurs Réserves Biologiques Intégrales, incluses dans les chiffres de la libre évolution de la région Rhône Alpes.
Des cartographies précises sont disponibles pour de petites régions naturelles et en cours d’acquisition pour la région Nord Pas de Calais, région la moins boisée de France (source : Alexis Ducousso, Biogeco, INRA).
Dans l’ancienne région Midi Pyrénées, le GEVFP (2) a recensé à ce jour plus de 11500 hectares de forêts matures, soit environ 4% de la totalité des forêts du territoire, et continue les inventaires. Le Laboratoire National d’Entomologie Forestière de Quillan (Pyrénées Audoises) suit quelques forêts pyrénéennes aux sols très anciens où il réalise des inventaires d’insectes saproxyliques (liés au bois mort).
En Nouvelle Aquitaine, une note sur « l’Etat des connaissances relatives aux vieilles forêts » a été réalisée par l’ORE Poitou Charentes et l’ARBA, mais elle n’a pas donné lieu encore à une levée de fonds pour un recensement des vieilles forêts de montagne. Seul l’inventaire de quelques vieilles forêts de plaine et de piémont a été réalisé par Le Conservatoire d’Espaces Naturels.
En guise de conclusion …
Même si l’éveil sensible évoqué dans ce site n’est pas ressenti de la même manière par tous, même s’il semble qu’existe une sorte d’impuissance individuelle à changer le cours d’une société qui propose sans cesse moults cloisonnements et reculades, gageons que la persévérance à mettre en lumière ces vieilles forêts pourrissantes, sombres et inutiles, pourra un jour contribuer à leur donner la place qu’elles méritent dans ce monde pas encore tout à fait artificialisé, où nous avons aussi, en tant que citoyens concernés par le devenir de notre environnement, notre mot à dire.
Philippe Falbet
(1) Pour une description de la faune présente en hêtraies sapinières, voir l’article « histoires de hêtres et de sapins »
(2) Groupe d’Etudes des Vieilles Forêts Pyrénéennes, voir l’interview dédiée
(3) Voir les 2 articles dans la rubrique « actualités » sur la gourgue d’Asque, avec le lien présent vers le dernier en date
(4) Voir l’interview de Livio Tillatti
(6) : Voir l’interview de Bernard Boisson, question 6
(7) Une ZNIEFF, Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique, est un inventaire naturaliste permettant la connaissance du milieu, sans avoir la teneur d’un dispositif règlementaire opposable. Classer de vieilles forêts en ZNIEFF permet de les identifier, de les localiser et de décrire leur richesse spécifique.
(8) : http://refora.online.fr rubrique FRENE
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